mardi 3 juin 2014

Road Trip Irlande Jour 10 : Les Falaises de Moher

Son grand parking et son centre de tourisme...

C’est un peu la carte postale de l’Irlande par excellence. Et j’avais vraiment hâte de les voir en vrai. Nous n’imaginions cependant pas tomber sur un parking aussi vaste avec des barrières automatiques, et un tourist center dernière génération, entouré de sa galerie commerçante.

Bien sûr le tout est construit de manière « bio responsable », et ne dégrade pas la vue, mais comme à Giant Causeway, on est en droit de se demander si de si grosses infrastructures étaient vraiment nécessaires, et on espère que cela ne va pas laisser un goût amer à notre visite…

Quand on a vu le nombre de voitures (et de bus) garés dans le parking, nous avons pris un peu peur, et on s’est demandé s’il n’ avait pas moyen de se garer un peu plus loin pour ne pas démarrer la visite avec des milliers de touristes et pouvoir apprécier les premiers panorama loin des foules.

Et bien oui, à Cliff of Moher c’est encore possible !

... que l'on peut encore éviter


En retournant sur nos pas (c'est-à-dire quand on est face au Tourist Center il faut remonter par le chemin à droite), bien qu’il soit indiqué très clairement qu’il est interdit de se garer sur les bas côtés, nous avons trouvé un petit chemin (large que pour une seule voiture) qui mène jusqu’à une ferme.
L’interdiction de stationner est ici levée (du moins en 2014), bien sûr le chemin est si petit qu’il est impossible de se garer, jusqu’à ce qu’on arrive à un carrefour où il y a alors de la place pour 4 ou 5 voitures .

Les places gratuites restent rares!

A notre arrivée un van et une autre voiture avaient déjà trouvé le bon plan, mais on a pu se stationner aussi sans problème.
Ensuite il y a moins d’une dizaine de minutes pour regagner la route principale, et des chemins de randonnées qui mènent le long de la côte.
La vue sur les falaises est d’ici imprenable et il y a beaucoup moins de touristes, voir pas du tout sur les premières vues. Pari gagné !



On croise les touristes au fur et à mesure que l’on va en direction de la tour O'brien (et donc du tourist center qui est à côté), car on est ici non pas sur le chemin officiel, qui remonte plutôt les falaises de l’autre côté, mais sur chemin qui traverse les terres d’un fermier (un panneau l’indique sur l’esplanade autour de la tour O'brien), accessible par la droite face à la tour.


C’est peut-être grâce à ce panneau qu’il est plus préservé, il y a beaucoup moins de monde que sur l’autre chemin à gauche, et certains panoramas valent le détour. La marche jusqu’au tourist center est quand même assez longue, plus d’une heure et demi car on s’arrête souvent pour apprécier les vues.

Après tant de mache, on était finalement bien contents de faire une halte pour se restaurer au fameux centre pour touristes. Il est constuit dans la pierre, on ne se rend donc pas trop compte à l’extérieur de sa taille. Il comporte cependant à l’intérieur l’une des plus grosses boutiques de souvenirs que je n’ai jamais vue.
Ce sont un peu toujours les mêmes produits que l’on retrouve à travers toute l’Irlande, à savoir toutes les déclinaisons possibles de trèfles et de Guiness et autres produits en laine, mais là en plus ils y sont tous.
On n’a pas pu s’empêcher d’acheter quelques souvenirs et des cartes postales (on fui les lieux trop touristiques mais on reste de bons consommateurs !) Notamment, on a pu trouver de nombreux magnets, pour ainsi compléter notre collection sur les lieux que nous n’avons pas réussi à avoir, et d’anticiper sur les suivants. Les magnets ne font pas partie des best sellers irlandais visiblement car assez difficiles à trouver.

Nous avons aussi fait un petit tour par les toilettes, sur ce point là je reconnais que c’est quand même pratique d’être sur des lieux touristiques.

Nous avons ensuite continué la ballade de l’autre côté, le plus touristique. Nous avons cherché désespérément les puffins, les petits oiseaux au bec orange, appelés les clowns des mer, car apparemment il y en a beaucoup dans les falaises, mais ils sont si petits que sans jumelle c’est impossible, on ne voit que des mouettes.
Et puis, paraît-il, ils sont surtout visibles le matin car ils partent à la pêche l’après midi. Ce qui est sûr c’est qu’on en a pas vu !

Ce n’est pas faute de s’être approché le plus près possible des falaises pour avoir la meilleure vue possible.

Quand on a le vertige on peut quand même arriver à se faire de belles frayeurs là bas, les chemins restent suffisamment larges pour ne jamais être trop près du bord (heureusement), mais dès qu’on s’approche un peu c’est vraiment vertigineux.


Pour les plus peureux (et pour la sécurité des lieux) ils ont constitué des espèce de tranchées pour couper du vent , mais le problème est que l’on ne voit pas grand-chose lorsque l’on marche derrière. On peut aussi prendre peur en regardant les autres, beaucoup n’hésitent pas à s’asseoir le long des falaises, les jambes dans le vide. Je serai bien incapable de faire pareil !

On prend quand même le temps de s’asseoir à Moher, loin du bord quand les chemins sont plus larges afin de mieux apprécier les magnifiques paysages. C’est magnifique.


Nous n’avons pas eu le courage de faire entièrement la ballade, ni le temps, et ni même l’envie, car s’il a fait très beau depuis que nous étions sur les lieux, le vent commençait à souffler et nous craignions de prendre la pluie.
Nous avons quand même largement profité du spectacle, en plus de 4h de marche.
Ici même s’il y a beaucoup de touristes, ça n’altère pas du tout la beauté des lieux, contrairement à la chaussée des géants où l’on peine à profiter du paysage quand il y a trop de monde. Là fasse au large, la vue reste dégagée ! Superbe destination.


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