dimanche 28 août 2016

Le sanctuaire Meiji

l'Histoire du lieu

Le sanctuaire Meiji est un sanctuaire Shinto.
Le petit prospectus délivré à l'entrée du sanctuaire (et que l'on retrouve sur le site internet de Meiji Jingu) donne une définition simple du Shinto pour les touristes que nous sommes:

Le Shintoisme est considéré comme la religion la plus ancienne du Japon, même si ce n'est pas une religion à proprement parlé: il n'y a pas de fondateur, pas de livre sacré et il n'est pas possible de se convertir. C'est un ensemble de valeurs et de croyances auxquelles sont attachées de nombreux Japonais, et qu'ils transmettent de générations en générations. Parmi ces valeurs : l'harmonie avec la nature et la sincérité.
Les japonais vénèrent des divinités ou esprits qu'ils appellent Kami. Il existe une infinité de Kami. Les Kami peuvent appartenir à la mythologie, être des éléments de la nature ou des personnes décédées. Les Japonais ont dédié des temples à de nombreux Kami en signe de respect et d'admiration.

Ce sanctuaire est dédié aux esprits de l'empereur Meiji (décédé en 1912) et de sa femme l'impératrice Shōken (décédée en 1914).

Leurs tombes sont à Kyoto, mais les Japonais ont voulu leur rendre hommage et les vénérer pour l'éternité en construisant ce temple. Pour le rendre sacré, ils ont planté manuellement près de 100 000 arbres venant des quatre coins du Japon et du monde; C'est ainsi qu'a été créée la vaste forêt autour du sanctuaire.
Le sanctuaire a été consacré le 1er Novembre 1920.


La forêt du sanctuaire Meiji


Les sanctuaires Shinto sont accessibles via un grand portail en bois nommé Torii, qui marque la délimitation entre le monde sacré et le monde des mortels.

Nous sommes entrés par la Torii à côté de la station Harajaku. L'entrée est gratuite. On arrive directement dans une large allée boisée


En poursuivant notre chemin en direction du lieu de culte, nous arrivons sur une allée bordée d'un côté d'un mur de tonneaux de saké peints à la main (nommés komodaru ou sakadaru)

Tonneaux de Saké


Et en face, à notre grande surprise, des tonneaux de vins de Bourgogne en fût !


Le sanctuaire Meiji

Puis on s'approche de l'entrée du sanctuaire, qui subissait quelques travaux quand nous y étions




Avant d'y pénétrer, pour respecter les lieux, les japonais passent d'abord au Temizuya, un petit bâtiment avant l'entrée, pour se purifier. Il abrite un bassin d'eau renouvelée où l'on trouve des louches en bois à disposition, nommées hishaku, pour se rincer la bouche et les mains.


Une fois à l'intérieur, on arrive dans une vaste place carrée avec deux arbres. On y trouve notamment des tableaux où l'on peut accrocher des ema, des petites plaques en bois où l'on peut indiquer ses souhaits et prières, que l'on achète sur place.




Au fond de cette place se trouve le bâtiment principal du sanctuaire Meiji


où l'on peut se recueillir en déposant des pièces dans le meuble prévue à cet effet, puis il faut s'incliner deux fois, taper des mains deux fois et s'incliner de nouveau.

Il se déroule aussi dans ces lieux des mariages traditionnels japonais. On peut apercevoir les mariés  et leur cortège au milieu des touristes.

mariage


En quittant le sanctuaire, on peut encore profiter de longues promenades dans la forêt puis dans un vaste parc d'où l'on aperçoit les hauts immeubles aux alentours. Il y a également le musée des trésors du sanctuaire Meiji




Il est également possible d'accéder à un jardin japonais, Gyoen, qui est la seule partie qui existait du temps de l'empereur Meiji, avant que le sanctuaire ne soit conçu. L'accès est payant (500 yens). Nous ne l'avons pas fait.




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