mercredi 15 février 2017

Kumamoto et le Mont Aso après le tremblement de terre d'avril 2016

Nous sommes avons débarqué sur l'île de Kyushu à Kumamoto, après avoir traversé Shimbara bay en ferry .
Ce n'était sans doute pas la meilleure période pour venir à Kumamoto, frappée un mois avant par une série de tremblements de terre (les 14 et 16 avril 2016), mais, compte tenu de notre parcours (nous étions la veille à Nagasaki et dormions le soir à Beppu), prendre le ferry entre Shimbara et Kumamoto était l'option la plus rapide et la moins fatigante en voiture.

Nous n'avions pas prévu de nous arrêter à Kumamoto, nous aurions voulu visiter le Mont Aso, situé à peu près à 1h30 de route.
Pour cela, il nous a fallu traverser une bonne partie de la périphérie de la ville, et les villages alentours pour nous y rendre.
C'est une expérience marquante de traverser une ville récemment frappée par des séismes, cela ne laisse forcément pas indifférent, de nombreux dégâts sont toujours visibles, et beaucoup de personnels de la voirie opèrent sur les routes.
On a pu constater  que de nombreux bâtiments étaient construits aux normes anti-sismiques , car la majorité des maisons étaient sur pied et n'avaient que des protections sur le toit (de grandes bâches ou des sacs de pierres qui semblaient boucher certains trous du toit). Çà et là cependant, on voyait des maisons ou partie de maisons et d'immeubles effondrés.

Toits maisons Kumamoto un mois après le séisme
Nous nous étions arrêtés dans une sorte de supérette, qui, si elle tenait sur pied, de nombreux échafaudages à l'intérieur avaient été placés en renfort pour soutenir les poutres.

Kumamoto est réputée pour son château; celui-ci a malheureusement subi des dégâts considérables, les travaux de rénovations devant durer jusqu'en 2036, soit 20 ans après le tremblement de terre.


En ce qui concerne le mont Aso, nos plans sont doublement tombés à l'eau, déjà car même en conditions normales, avec la forte pluie qui tombait lors de notre passage, il aurait été difficile de faire une randonnée, mais en plus, de toute façon, suite aux récents tremblements de terre, le mont ASO était fermé au public, par prévention d'un risque d'éruption.

fermeture des routes jusqu'au mont ASO

On pensait éventuellement avoir un point de vue sur le mont, mais pareil, avec le temps gris nous ne voyions rien.

Une éruption du mont Aso est survenue quelques mois plus tard le 8 octobre 2016. Il est un des plus grands et plus actifs volcans du Japon


Zao et le lac de Cratère d'Okama

Après notre visite de Matshushima, nous nous sommes rendus dans la chaîne volcanique de Zao, située à cheval entre la préfecture de Yamagata et Miya;
En hiver, cette chaîne est réputée pour ses pistes de ski, principalement au Mont Zao, le point culminant à 1 841m, et en été pour le lac du cratère d'Okama.


Le Mont Zao et le lac Okama

La route touristique qui mène jusqu'à ce lac est en grande partie la "Zao Echo Line" (ligne 12 sur la carte) qui offre déjà de beaux panoramas sur la chaîne de montagnes



panoramas depuis la route Zao Echo Line


Il faut ensuite bifurquer sur une route payante la Zao High Line (460 yens), menant à un grand parking à côté d'un centre touristique.
D'ici un chemin aménagé mène rapidement à un point de vue sur lac du cratère, lac d'un diamètre d'environ 330 mètres et de 27 mètres de profondeur.

Lac du cratère Okama


Il a deux particularités : au niveau des couleurs, il est surnommé le lac au 5 couleurs "Goshikiko", car ses couleurs évoluent en fonction de la journée et du temps, ceci étant dû à l'acidité de ses eaux (avec des couleurs sans doute proches de celles que nous avons pu voir sur les différents marais du sentier Goshiki-numa). Il a aussi aussi une spécificité quasiment unique au monde : la température de l'eau baisse de  2°C de la surface de l'eau jusqu'à la moitié de sa profondeur puis ré-augmente à partir de ce point jusqu'au fond du lac.


Goshikidake

A son haut, semblant embrasser le lac, le Goshikidake, un des sommets de la chaîne de Zao, culminant à 1 670 mètres.
Le sentier se poursuit sur la droite, en hauteur sur une centaine de mètres, jusqu'au mont Katta (Kattadake), le second plus haut point de la chaîne Zao (1 758mètres) avec à son sommet un petit sanctuaire.

Mont Katta
sanctuaire Mont Katta

A côté du sanctuaire, un jardin de pierres




avec d'autres beaux panoramas sur le lac et les montagnes aux alentours.



A partir d'ici, le sentier de randonnées se poursuit jusqu'au mont Zao, accessible en à peu près 45 minutes.

Comme nous avions par la suite encore beaucoup de route jusqu'à notre prochain hôtel, nous n'avons pas eu le temps de nous aventurer sur un sentier de randonnée pour approfondir notre visite du site, dommage car il mérite qu'on s'y attarde!


Sources : Japan National Tourism Organization  (JTO) > Places to Go >  Scenic Landscapes > Okaoma (Zao Area Migayi)

mardi 14 février 2017

Promenade autour du Mont Bandai (Bandai San) et le lac Hibara

Après deux jours passés à Tokyo, nous quittons la grande ville pour une promenade verte dans le parc national Bandai Asahi, dans la préfecture de Fukushima, avec en toile de fond le Mont Bandai.

Nous avons choisi de faire le début de la randonnée présentée dans le guide Lonely Planet "Hiking in Japan" p 271, appelée le sentier de Goshiki-numa qui démarre au niveau du marais du même nom. Il se situe dans la partie sud du parc appelée "Urabandai" (signifiant "derrière le mont Bandai). Le sentier traverse essentiellement la forêt et longe plusieurs marais aux magnifiques couleurs allant du vert émeraude au bleu méditerranéen, jusqu'au lac Hibara-ko.
Ces paysages et ces marais se sont formés après la très forte éruption de Bandai-San en 1888 qui a complètement remodelé le paysage. Cette éruption est apparemment comparable à celle survenue près d'un siècle plus tard au Mont St Helen en 1980

En prenant notre temps, il nous a fallu environ 2h30 de marche aller-retour.

Ce sera l'une des rares randonnées que nous aurons pu faire au Japon, les temps de trajets en voiture étant tellement longs qu'ils nous ont souvent contraint à nous rendre directement sur le lieu d'intérêt en voiture, plutôt que de s'y rendre en partie à pied comme nous avons l'habitude de faire pendant nos voyages...

Se rendre à Goshiki-numa  depuis Tokyo


Nous avons récupéré notre voiture de location non loin du  palais Impérial, et avons emprunté directement le périphérique de Tokyo, où nous avons pu constater les frais exorbitants de péage dans la ville (1300  ¥‎ pour prendre le périphérique, soit environ 10€, à Lyon nous ne payons que 2,10€).

Nous avons ensuite pris l'autoroute puis une national jusqu'au marais Goshiki. Il nous a fallu pas loin de 3h de route pour environ 300km en payant 5860  ¥ (soit près de 50€).

On arrive sur un parking aménagé avec un centre de tourisme  (et des toilettes).


Promenade de Goshiki-numa jusqu'au lac Hibara


Nous y étions un dimanche ensoleillé du mois de mai, et l'endroit semblait être un lieu très prisé par les Japonais pour leur promenade du dimanche. Beaucoup optent pour la promenade en barque sur le lac Goshiki face au Mont Bandai.

 Goshiki-numa et Bandai San


Au delà des barques et de la vue, l'attraction du lieu se trouve aussi sous l'eau : le marais regorge de carpes colorées
Carpes  Goshiki-numa 


Les promeneurs du dimanche sont essentiellement concentrés autour du marais Goshiki, plus on s'en éloigne, moins on croise de monde. On obtient des clichés un peu plus "sauvages" du mont.




C'est juste après que commence la balade en forêt au sentier bien aménagé






Même si les différentes espèces de plantes et d'arbres sont variées, et que l'on aperçoit également différentes espèces d'oiseaux, ce sont surtout les marais successifs qui attirent l'oeil, tant leur couleurs sont différentes surprenantes pour des marais si proches les uns des autres . Sachant qu'on est à une centaine de kilomètres de la centrale de Fukushima, on peut se poser des questions sur l'origine de ces couleurs... Il s'agirait bien d'une réaction chimique naturelle entre une eau à forte acidité provenant du cratère du mont bandai mélangée avec d'autres minéraux naturels.









Le lac Hibara

Notre promenade aller s'est terminée au lac Hibara, un vaste lac entourée de montagne.
Ici l'ambiance est beaucoup plus terne qu'à Goshiki-numa: les installations touristiques sont vieillissantes et abandonnées et d'ailleurs très peu de touristes avaient pris place à bord d'une embarcation.
Apparemment, le lac, créé après l'éruption de 1888, recouvre un ancien village dont on peut voir encore quelques vestiges le long des plages.






Au final se fut une promenade très agréable, et reposante car sans difficultés, le terrain est essentiellement plat, qui convient parfaitement pour se remettre du tumulte de la ville de Tokyo!



Source: guide Lonely Planet "Hiking in Japan" p25 et p 269 à 271

lundi 13 février 2017

Les temples du Mont Kōya (Kōya San)


Le Mont Kōya (Kōya San), situé dans la préfecture de Wakayama, regroupe à son sommet une centaine de temples, dont les premiers ont été créés par le saint fondateur de l'école shingon, Kûkai (774-835), aussi appelé Kôbô Daishi. Il est considéré que l'ensemble de la montagne forme un seul et même temple, dont le bâtiment principal est le Kongōbu-ji. Les autres temples de l’enceinte sont eux appelés Tatchu Ji-in ou « sous-temples ». C'est un lieu sacré du bouddhisme Japonais, le mont Kōya dans sa totalité fut élevé au rang de Daiji, c’est à dire de Grand Temple.

Le lieu, bien qu'assez fréquenté, paraît comme isolé du monde, en haut de sa montagne, où ne vivent que moins d'une dizaine de milliers d'habitants (peu pour le Japon), dont de nombreux moines. Il s'en dégage une atmosphère très particulière, très mystique, qui donne à vivre une expérience spirituelle même pour les plus touristes d'entre nous. Il est classé patrimoine mondial de l'UNESCO, parmi les sites sacrés et chemins de pèlerinage dans les monts Kii.

C'est sans doute le principal lieu où nous n'avons pas passé assez de temps. Nous y avons passé seulement une après-midi, même une journée aurait été trop courte. il faudrait au minimum passer une nuit dans ce lieu si particulier. Notamment car il est possible de dormir directement dans un temple-auberge, et ainsi s'imprégner un peu plus de cette ambiance apaisante. Le cadre verdoyant tout autour, mériterait également qu'on s'y attarde davantage pour mieux découvrir les paysages.

Se rendre à Kōya San


Le Mont Kōya est relativement difficile d'accès, même en voiture, car il faut emprunter une longue route sinueuse à travers les montagnes, où se croisent de nombreux cars et véhicules de tourisme. Quand on sait à quelle allure roulent les japonais, le temps peut vite paraître long avant d'arriver au sommet, même si beaucoup de voitures se laissent facilement doubler.
On traverse essentiellement de la forêt avec quelques ouvertures sur le paysage qui permettent de profiter de la vue sur les montagnes aux alentours.




Kongōbu-ji


C'est le temple principal du site et le premier bâti sur le Mont Kōya et où se déroule les événements les plus importants de Kōya San; Il est consacré majoritairement au culte du fondateur de l'école shingon, Kôbô Daishi, créateur du lieu; Il est possible de le visiter et découvrir son jardin de pierres, le plus vaste du Japon. Pour notre part, nous avons juste admiré la façade extérieure.

temple Kongōbu-ji


Danjo-Garan


C'est le complexe principal du Mont Koya, regroupant plusieurs temples et pagodes, bâtis à l'origine par Kôbô Daishi dès 816 et poursuivis par son successeur par testament, Shizen Daitoku. L'ensemble devait représenter "le monde fabuleux décrit dans le mandala du Monde de la matrice"

Parmi les bâtiments, on y découvre notamment la pagode Konpon Daitô d'un rouge flamboyant et haute de 50 mètres, consacrée à Vairocana, le bouddha central de l'école Shingon, représenté dans le monde de la matrice

Konpon Daitô

Une autre pagode sur le site, Saito, (tour ouest), haute de 27 mètres, a été construite par le successeur de Kobo Daishi, Shizen Daitoku elle aussi consacrée à Vairocana, mais incarne à la fois le Monde de la Matrice et celui du diamant

Saito, tour ouest

Le Kondo fut le deuxième bâtiment inauguré par Kobo Daishi, après Kongōbu-ji, et joue aussi un rôle majeur en tant que pavillon central du mont Koya. Il est consacré à Akshobhya.

Kondo


Le bâtiment Sanno-in est consacré à la divinité Shinto locale, la déesse de la montagne. Selon la légende, c'est elle qui a guidé Kôbô Daishi jusqu'à cette montagne où il a pu bâtir son premier temple.


Sanno-in

La nécropole Okuno-in


La visite de Kōya San ne serait pas complète sans passer par la nécropole. C'est une promenade de plus de 2 kms à travers une magnifique forêt de Cèdres Géants du Japon où reposent près de 200 000 tombes.



La plupart des tombes sont assez sobres, faites d'une pierre gravée discrète, d'autres sont complétées par une Torii ou une statue de plus ou moins grande taille.




Celles-ci portent parfois une sorte de tablier, qui doivent être aspergées d'eau afin de purifier le karma des morts.


Nous n'avons pas eu le temps de nous rendre au fond de la nécropole où se trouve la crypte de de Kobo Daishi, toujours extrêmement vénérée. Des processions de moines ont lieu quotidiennement.
Pour les Japonais, c'est un honneur de pouvoir enterrer ses proches dans cette nécropole, où les places sont devenues très chères.

Sources : Guide Vert Japon Edition 2015 p 439 à 444, site officiel de koyasan: kongobuji, Danjogaran

dimanche 12 février 2017

Ritsurin-kōen, le magnifique parc japonais de Takamatsu


Ritsurin Garden, situé dans la ville de Takamatsu, est un jardin daimyo (conçu par un seigneur féodal), qui a été achevé en 1745 sur une période de cent ans, et est  typique des jardins de promenade japonais de l'époque Edo (XVIIe et XVIIIe siècles)
Adossé au mont Shiun à l'ouest, il est divisé en deux parties: le jardin du sud, de style japonais, et le jardin du nord, de style occidental, qui fut aménagé dans un second temps. En tout les jardins s'étendent sur 16 hectares, 75 hectares en incluant la montagne.


Le jardin comprend 6 étangs et 13 collines aménagées. Il dispose également d'une maison de thé où l'on peut déguster un thé matcha, et un musée.
Il a depuis 1953 le label de paysage de beauté exceptionnelle du Japon.

Nous avons uniquement visité la partie sud, il faut déjà compté une bonne heure (voir un peu plus si comme nous vous êtes accompagnés d'un guide et que vous souhaitez refaire un tour seuls par la suite)
L'entrée est payante (410 yens par adulte), nous avons eu une visite gratuite, sans que nous la demandions. Cela a sans doute été l'expérience  de visite guidée la plus difficile de notre vie ! Le guide ne parlait pas un mot de français et un anglais plus qu'approximatif, il nous faisait la visite grâce à un petit carnet dans lequel étaient retranscrits les sons français correspondant aux mots japonais. La plupart du temps on ne comprenait rien de ce qu'il disait, et ce n'étaient pas vraiment des explications mais une succession de mots "cailloux", "pins", "montagne", qui ne nous apportait rien. En gros c'était fatiguant pour lui autant que pour nous ! On aurait aimé pouvoir s'en débarrasser rapidement pour profiter sereinement  de la visite de ce magnifique parc, mais pour rester poli nous sommes allés jusqu'au bout. Le comble est qu'il nous a offert des origamis à la fin de la visite, alors que nous avions pesté contre lui pendant tout le parcours! Pour éviter les guides, eclipsez-vous rapidement au fond du jardin pour ne pas vous faire repérer!

Visite du parc


Passé le guichet, la vue est dégagée sur le mont Shiun

Mont Shiun
On longe assez rapidement deux bâtiments sur la droite : shoko shoreikan, le hall de promotion du Commerce et de l'industrie, datant de 1899 et Sanuki Mingeikan, le musée des arts populaire de Sanuki (Sanuki est l'ancien nom de Takamatsu): il est gratuit, mais nous ne l'avons pas visité.
shoko shoreikan

On arrive ensuite à une sorte de carrefour, avec en son centre "Tsurukame-matsu" un box comprenant le pin le plus précieux du jardin (le jardin compte quand même 1400 pins !)

Tsurukame-matsu, le pin le plus précieux du parc




Plus loin des allées de pins taillés, une des caractéristiques du parc, préservée depuis plus de 300 ans grâce à l'entretien des jardiniers.



On arrive face à un bassin, le second plus large du parc du sud, Hoko, d'une superficie de 7000m2. Il abrite deux îles, appelées Zensho (l'île du devant) et Kousho (l'île arrière).

bassin Hoko



Dans les bassins du parc on peut apercevoir des carpes colorées.



Au bout du bassin, un petit canal,




menant à une petite maison de thé "Satsuki-Tei"longée d'un petit jardin abrité

Satsuki-Tei



En poursuivant le long du canal, on arrive au pied du Mont Shiun, la frontière naturelle du jardin, où le bassin est laissé à l'état sauvage et recouvert de ce qui semble être des feuilles et fleurs de Lotus.




On poursuit le chemin entre forêt et promenade le long de bassin





On arrive devant la maison de thé principal du parc, Kigugetsu Tei, qui a conservé son style d'origine de l'époque des seigneurs féodaux. On aperçoit facilement l'intérieur. 
Kigugetsu Tei



Depuis cette maison de thé on a une belle vue sur le pont Engetsukyo (pont croissant de lune), le plus gros pont en bois du parc, et sur la colline sculptée juste derrière qui se veut une représentation du Mont Fuji (sur ce point on peut remercier notre guide car nous ne l'aurions pas deviné sans lui !)

le pont en bois Engetsukyo et la représentation du Mont Fuji

En traversant le pont, la comparaison est plus évidente





Il est d'ailleurs conseillé de se rendre en haut de cette colline, c'est de là haut que l'on a la vue la plus utilisée pour représenter le parc dans les guides avec le pont en forme de croissant de lune en premier plan et le Mont Shiun à l'arrière. Cela permet d'avoir différents panoramas sur le parc.



C'est ici que c'est terminé la visite avec notre guide. Il a conclu en nous montrant des photos du parc suivant les saisons, à chaque saison ses charmes et ses couleurs, on ne serait pas contre y retourner pour les découvrir !
Ce parc a 3 étoiles dans le guide vert et mérite véritablement le détour.



Sources : Le Guide Vert Japon édition 2015 p 605 à 607, Site Officiel Ritsurin Garden