dimanche 5 juillet 2015

Promenade à Þingvellir

Où se situe Þingvellir?


Þingvellir est à l'ouest de l'Islande, il fait partie des 3 lieux les plus visités du pays avec Geysir et la cascade Gullfoss à une cinquantaine de kilomètres à l'est.

Dans le cadre de notre road-trip en Islande en 9 jours, nous nous y sommes rendus le dernier jour, juste après être allés à Reykjavik située une quarantaine de kilomètres à l'ouest.

Visiter Þingvellir


Que voir?

  • Une vue panoramique sur la zone de rift de l'ouest de l'Islande, un large graben contenant un grand lac et la faille Almannagjá que l'on peut longer.

Dernière étape de notre circuit en Islande, un lieu chargé d'histoire, c'est même ici que tout a commencé pour la nation islandaise. En ce lieu qui signifie "les plaines du Parlement" s'est formé en 930 le premier parlement islandais nommé Alþing, qui est le plus vieux parlement d'Europe. L'indépendance de l'Islande y fut également proclamée en 1944. Aujourd'hui, c'est un parc national.
Ce lieu est également la frontière terrestre entre les deux plaques tectoniques de l'Europe et de l'Amérique. Bref, un lieu à ne pas manquer !

Il est situé relativement près de Reykjavik, on peut y accéder en une quarantaine de minutes.
Très bien indiqué, il suffit de suivre les bus et les files de voitures qui s'y rendent. On arrive sur un vaste parking où se trouve un centre de tourisme ultra moderne.

Première étape, se rendre sur la terrasse panoramique juste en face du centre où l'on observe une vue d'ensemble des lieux, notamment sur le graben de Þingvellir, une plaine résultant de la tectonique des plaques et Þingvallavatn, plus grand lac d'Islande



On emprunte un chemin en bois légèrement incliné qui nous mène dans la gorge de l'Almannagjá, une faille normale au bord du graben.


un peu plus loin on distingue un drapeau Islandais: c'est ici qu'autrefois se réunissait le parlement Islandais.Le rocher où se trouve maintenant le drapeau est appelé Lögberg, le rocher de la loi, où étaient lus les textes de loi. Cependant son emplacement est plus ou moins symbolique, comme les faits remontent à 1000 ans et que la région a connu de forts séismes, il se peut qu'il ait été détruit avec le temps.


En restant sur ce chemin, on suit ensuite le cours de la rivière Öxará


qui nous mène jusqu'à la cascade Öxaráfoss


Le sentier continue ensuite plus loin dans un chemin bordé de falaises verticales, un chemin plus étroit, où moins de touristes s'aventurent et où l'on profite donc plus agréablement de ce lieu très spectaculaire.


Le chemin n'est pas du tout monotone, notamment car certains blocs de pierre se détachent du paysage, et attirent l'attention par leur forme et emplacement surprenants.




Il est possible ensuite de monter en haut des falaises pour un panorama sur l'ensemble du chemin parcouru


A partir d'ici il est possible de suivre d'autres itinéraires de randonnées menant je ne sais où...

On voit d'ailleurs des tas de pierres, qui sont les balisages historiques, qui avaient été placés par le passé pour aider les voyageurs à retrouver leur chemin en cas de tempête de neige. Il est indiqué qu'il est interdit d'enlever les pierres, ce sont en quelque sorte des monuments historiques.


En Islande, il reste encore beaucoup de balisages en pierre que l'on aperçoit le long des routes.
En tout cas, pour la suite de notre randonnée, on aurait bien aimé trouver un peu plus de balisages de ce type car on s'est complètement perdus !
On n'a pas voulu revenir sur nos pas, mais faire une boucle par un autre itinéraire pour revenir au parking. Celui-ci était indiqué dans notre guide de randonnée. Au début tout était très clair, on traversait une route, et on arrivait sur un fossé profond et rempli d'eau.

La jauge indique qu'il y a plus de de 3 mètres d'eau !

Et puis malheureusement pour nous, il s'est mis à pleuvoir...Et on s'est trompé de chemin ! Arrivés ici on croise en effet plusieurs itinéraires de randonnées balisés, de couleurs jaune et rouge, mais comme nous n'en avions pas jusqu'alors, on en a choisi un au flair, qui ne fut pas le bon choix. On a perdu beaucoup de temps à remonter un chemins au milieu d'une végétation particulièrement abondante, faite de petites fleurs de nombreuses espèces différentes et bordés de petits buissons, un chemin sans bifurcation. Après plusieurs minutes de marche, et une pluie de plus en plus abondante, on a préféré faire demi-tour, et heureusement car il ne menait pas dans notre direction. Sur ce chemin, nous avons aussi croisé des animaux, notamment des moutons, et plusieurs espèces d'oiseaux. Il y a un oiseau que l'on a souvent entendu en Islande, et qui fait un bruit très spécial, un peu comme si on tapait plusieurs fois sur une boite en plastique vide. J'aurais bien aimé voir quel type d'oiseau faisait ce bruit, mais je n'aurais pas réussi à l'identifier...



Au delà de cela, dans le paysage on a pu voir longuement  la montagne d'Ármann, Ármannsfell, face à nous lorsque l'on a fait demi tour.

Ármannsfell

Quand on retrouve l'itinéraire initial on traverse un champ de lave et de mousse, avec quelques crevasses, dont certaines remplies d'eau. Il faut aussi parfois en enjamber certaines en équilibre sur des gros blocs. A priori rien de dangereux, mais on travers ces passages un peu moins sereinement que le reste de la randonnée !




Enfin on revoit apparaître le centre de tourisme. Le parcours se termine sur un petit village.



qui longe l'Öxará


Nous avons eu la chance de croiser une petite famille qui vivait en ces lieux... 


Ensuite on a traversé un pont, remonté des escaliers et avons retrouvé le centre de tourisme. Notre crainte était que le parking ferme avant qu'on arrive, car on avait remarqué une barrière en bois à l'entrée. Le centre de tourisme était bien fermé quand nous sommes revenus, mais heureusement pas la barrière, nous avons pu sortir tranquillement du parking. Information importante, des toilettes hyper-modernes sont accessibles en dehors du centre même quand celui-ci est fermé!

Quand on visualise notre parcours on voit clairement que l'on s'est trompé d'itinéraire à partir du kilomètre 5, on aura quand même réussi à faire un aller-retour de 3 km pour rien ! En tout cas c'est avec cette randonnée de 11 km que nous finissons notre séjour en Islande !




Passage éclair à Reykjavik

Où se situe Reykjavik?



Reykjavik est à l'ouest de l'Islande, proche de la zone du cercle d'or comprenant les 3 lieux les plus visités du pays : Þingvellir, à une quarantaine de kilomètres, Geysir et la cascade Gullfoss à une centaine de kilomètres à l'est.

Dans le cadre de notre road-trip en Islande en 9 jours, nous nous y sommes rendus le dernier jour.

Visiter Reykjavik


Que voir?

  • Nous ne sommes restés que quelques heures à Reykjavik, et avons surtout profité d'être dans une ville conséquente, si rare en Islande, pour déjeuner dans un restaurant, faire un peu de shopping, et quand même voir son monument emblématique: son église Hallgrimskirkja

Reykjavik, la capitale de l’Islande que nous découvrions la veille de notre départ. Elle compte à peu près 120 000 habitants, la taille d’une ville comme Metz ou Perpignan en France. Une ville avec son périphérique et sa circulation, ses grandes zones commerciales et ses clients, on trouve ici une activité humaine intense, qui nous rappelle celle que l'on connaît dans la plupart de nos villes de France, mais qui est un lieu unique en Islande.

En entrant dans la ville, nous avons longé la mer et le port de la ville, avant de pénétrer dans les petites rues pour trouver une place de stationnement. Nous avons eu de la chance, nous en avons trouvé une assez rapidement. Je ne sais plus si c’est parce que c’était dimanche ou si c’est parce que nous étions arrivés à l’heure du déjeuner, mais en plus nous n’avons pas eu à payer de ticket de stationnement.

On s’est rendu assez vite dans le centre de la ville, ce qui frappe surtout ce sont toutes ces maisons colorées aux couleurs très variées. Bien sûr nous en avons vu durant tout notre tour d’Islande dans les différents villages traversés, mais c’est ici des rues et des quartiers entièrement colorés, ce qui donne un côté très sympathique à cette ville. 







Autre aspect sympathique de cette ville, dans certaines rues on peut apercevoir les montagnes. 





Les premières boutiques que nous avons croisées étaient des boutiques pour les touristes, avec mille et un souvenirs, identiques à tous ceux que l’on avait pu voir déjà pendant notre périple, mais on n’a pas pu s’empêcher de rentrer quand même dans ces boutiques. On a continué notre shopping dans les boutiques plus locales comme 66 nord, une enseigne que l’on voit aussi très fréquemment en Islande, une marque islandaise, mais les articles sont un peu chers, on ne peut pas acheter tout ce que l’on souhaiterait ! 

On a profité d’être en ville pour se faire un restaurant, pas des spécialités islandaises cependant, nous avons mangé dans un restaurant finlandais, c’est toujours plus typique qu’un fast-food américain, même si finalement ils mangent énormément d’hamburger en Islande, c’est peut-être un des premiers plats locaux ! 

Pour le dessert on a changé d’établissement, pour aller dans un salon de thé un peu plus typique, j’avais envie de manger avant de repartir ces gâteaux aux flocons d’avoine qui semblent être une spécialité ici et qui me plaisent beaucoup. 




Nous n'avions pas beaucoup de temps, nous souhaitions faire encore une randonnée dans l'après-midi, mais nous ne pouvions pas passer à Reykjavik sans aller voir son église, Hallgrimskirkja qui est un peu son monument emblématique avec sa haute flèche. 


Sur son parvis, une statue du Viking, Leif Erikson, un explorateur qui aurait découvert le Vinland, un territoire au dessus du Groenland. Cette statue a été offerte par les Américains en 1930, pour fêter le 1er millénaire de la fondation de Alþing, le parlement de l'Islande. Je n'invente rien, c'est écrit sur une plaque à l'arrière. 


Nous sommes aussi entrés à l’intérieur où nous avons eu droit à une répétition d’orgue. 



Bref nous avons fait une visite assez éclaire de la ville, trop rapide pour en saisir sa personnalité. Une visite en format «carte postale » en quelque sorte, histoire de dire que l’on y est passé !



samedi 4 juillet 2015

Glaumbær et ses fermes en toit de tourbe

Où se situe Glaumbær ?


Glaumbær est un village qui se situe au nord de l'Islande, à une centaine de kilomètres à l'ouest d'Akureyri.

Dans le cadre de notre road-trip en Islande en 9 jours, nous avons effectué cette promenade le 8ème jour.

Visiter Glaumbær


Que voir?

  • Des maisons en toit de tourbe principalement.

Nous étions l'après-midi à Hólar, et pour rattraper la route 1 et poursuive notre itinéraire, nous avons pris la route 75 pour passer par Glaumbær, ce qui devait faire un léger détour.


Glaumbær est un lieu touristique pour son musée installé dans des maisons en toit d'herbes et de tourbes... Le 3ème musée de la sorte que nous voyons dans la journée ! Ce coin nous a semblé nettement plus fréquenté que les deux autres.
Encore une fois nous n'avons pas fait la visite du musée en tant que tel, il y a déjà beaucoup à voir rien qu'en faisant le tour du pâté de maisons.
Les maisons sont ici plus grosses que celles que l'on a pu voir jusqu'alors, et les techniques de constructions semblent différentes. Du côté par lequel on est arrivés, on a vu sur l'arrière, et elles donnent l'impression d'être entièrement faites de tourbes et d'herbes

jusqu'à ce que l'on aperçoive les petites fenêtres de bois qui semblent lutter pour ne pas être ensevelies sous un manteau de verdure

En faisant le tour on retrouve les façades en bois au style proche de celles des maisons en toit de tourbes des villages de Laufás et  Grenjaðarstaður




l'intérêt étant les autres murs, où la tourbe est apparente et où l'on voit bien les techniques de construction




Il y a même des bout de tourbes visibles à l'entrée du village qui doivent servir aux rénovations


On peut aussi passer la tête à travers les portes fenêtres de certaines maisons pour voir l'intérieur et les fondations



Des 3 villages que nous avons vus, c'est celui qui m'a semblé le plus intéressants pour découvrir les fameuses maisons en toit de tourbes !



Hólar et randonnée sur Gvendarskál

Où se situe Hólar ?


Hólar est un village qui se situe au nord de l'Islande, à une centaine de kilomètres à l'ouest d'Akureyri.

Dans le cadre de notre road-trip en Islande en 9 jours, nous avons effectué cette promenade le 8ème jour.

Visiter Hólar


Que voir?

  • Un petit village avec son église et ses maisons en toit de tourbe, le musée du cheval pour les amateurs. Et surtout de très beaux panoramas sur les montagnes. Des randonnées sont accessibles à partir du village, notamment pour gravir le mont Gvendarskál situé juste derrière.


Hólar est un petit village au milieu des montagnes. Nous y sommes arrivés par une journée ensoleillée, et les paysages sont vraiment magnifiques. Comme c'est l'un des derniers villages que nous allions traverser en Islande, notre périple touchant à sa fin, je voulais prendre en photo les panneaux d'indication d'entrée de ville, qui en Islande sont jaunes avec un dessin de petit village dessus.


Ce petit village où ne vivent que 89 habitants possède un musée sur les chevaux, un grand hôtel qui fait aussi restaurant, un établissement comprenant une boutique de souvenirs et d'alimentation et ce qui m'a le plus surpris, c'est cette grande piscine municipale en plein air avec de beaux vestiaires.
J'oubliais aussi les maisons en toits de tourbe du village




 et sa jolie petit église avec son grand clocher, d'une architecture assez différente de celles que l'on a pu croiser dans les autres villages.



Bref, c'est un coin touristique ! D'ailleurs, la superficie du parking doit être plus large que celle occupée par les maisons du village.


Nous ne sommes pas venus ici pour le village, mais pour une randonnée sur la petite montagne de Gvendarskál, culminant à 570 mètres, et située juste derrière Hólar.

Le début de la randonnée commence derrière l'hôtel, il y a d'ailleurs au niveau de l'entrée un grand panneau avec tout un tas d'indications sur les randonnées et lieux à visiter dans le secteur.
Il faut longer l'église puis on arrive à l'entrée d'une petite forêt de sapins. L'endroit est tout à fait surprenant compte tenu des paysages que l'on a pu voir jusqu'alors.




Dès que l'on quitte cette forêt, le chemin grimpe un peu on surplombe alors les sapins et se dégage la vue sur les montagnes aux sommets enneigés. Comme ils disent dans le guide on se croirait (presque) dans les Alpes.



Il faut suivre la direction de Gvendarskál droit devant nous




quand on commence à grimper sur le flanc de la montagne on quitte la verdure pour des petits cailloux, le chemin est bien balisé mais il faut faire attention où l'on marche on peut glisser facilement. La montée s'accentue très rapidement, on est vite essoufflé. En marchant on a vu principalement sur des montagnes face à nous,

quand on se retourne, celle que l'on apercevait déjà depuis le village



et lorsque l'on tourne la tête sur le côté une grande plaine se dessine sous nos yeux.



Cependant l'horizon n'était pas totalement visible du fait d'une fine couche de nuages qui avançait dans notre direction. C'était assez impressionnant de voir l'évolution de ce manteau blanc qui recouvrait la plaine, mais c'était un petit peu dommage pour nous qui tentions de monter en haut jusqu'à une terrasse pour profiter de la vue.



La montée est difficile et longue, comme on voyait de moins en moins à l'horizon je ne suis pas montée jusqu'en haut. Mais selon Baptiste qui y est arrivé, il n' a peu d'intérêt à y aller, la vue ne se dégage pas sur l'autre versant, on reste sur les mêmes paysages, et la fin de la montée est un peu dangereuse. Dans notre cas en plus la couche de nuages était de plus en plus épaisse.
Le retour est un peu monotone car on reprend le même chemin qu'à la montée, si ce n'est qu'heureusement on descend un peu plus vite qu'on ne monte. La consolation est qu'à Hólar on a pu déguster une petite glace pour se récompenser. Et faire une pause toilette dans les vestiaires de la piscine qui sont très propres.


Si c'était à refaire...

Par temps ensoleillé, cela vaut le coup de passer par la ville d'Hólar pour profiter des paysages sur les montagnes et de découvrir ses maisons en toits de tourbe quand on apprécie ce type de construction.
Quant à la randonnée sur Gvendarskál, peu d'intérêt pas rapport au temps et l'effort fourni...